L’épave du Titanic, qui repose au fond de l’océan Atlantique depuis sa tragique collision avec un iceberg en 1912, subit une dégradation rapide en raison de divers facteurs naturels. Un des principaux coupables est une bactérie, Halomonas titanicae, découverte en 2010. Cette bactérie consomme le fer du navire, produisant ainsi des “rusticles”, des formations de rouille qui se désagrègent progressivement.
Ces bactéries, en combinaison avec l’eau salée corrosive et la forte pression de l’océan profond, accélèrent la décomposition de la structure métallique du Titanic. Les “rusticles” fragilisent la coque et d’autres parties du navire, rendant la structure de plus en plus fragile. Les courants marins et les organismes marins qui se nourrissent des débris contribuent également à la détérioration de l’épave.
En conséquence, les scientifiques estiment que l’épave du Titanic pourrait se désintégrer complètement dans les décennies à venir.