Une infirmière en direct sur RMC a secoué le débat politique en attaquant frontalement le budget du gouvernement, dirigé par François Bayrou. Dans une intervention percutante, elle a réclamé une réduction drastique des salaires des ministres à 2000 € net par mois, tout en dénonçant leurs privilèges. “Il est temps que ceux qui prennent des décisions pour nous partagent notre réalité”, a-t-elle déclaré, appelant à la suppression des véhicules de fonction et des avantages indus.
Les mesures d’économie de 43,8 milliards d’euros annoncées par Bayrou ne font pas l’unanimité. Marine Le Pen, dans Le Parisien, a exprimé son scepticisme quant à un budget non censuré par le Rassemblement National. François Hollande a également demandé une révision en profondeur de ce budget controversé, soulignant les tensions au sein même du gouvernement.
Les propositions incluent la suppression de jours fériés, la non-reconduction d’un tiers des postes de fonctionnaires partant à la retraite, et une réduction des remboursements de soins. Ces mesures, jugées drastiques par de nombreux acteurs politiques, risquent d’aggraver les inégalités, notamment pour les personnes souffrant d’affections de longue durée.
Le climat est électrique : les tensions montent entre les différents partis, chacun cherchant à se démarquer à l’approche des élections présidentielles de 2027. Les nouvelles contributions fiscales ciblées sur les hauts revenus et la grande distribution ne suffisent pas à apaiser les critiques. L’infirmière, témoin de la détresse quotidienne des Français, a mis en lumière l’urgence d’un changement radical de cap.
Alors que les appels à la justice sociale se multiplient, la question reste : qui paiera le prix de ces économies ? Les Français attendent des réponses.