Les collisions entre oiseaux et avions sont préoccupantes, mais il n’existe pas de barrières physiques sur les avions pour les empêcher, et plusieurs raisons expliquent cela.
Tout d’abord, les avions sont conçus pour résister aux impacts d’oiseaux. Les constructeurs effectuent des tests pour s’assurer que les avions, notamment leurs moteurs, peuvent continuer à fonctionner après une collision avec des oiseaux de taille variée. Cela rend les barrières inutiles.
De plus, l’ajout de barrières physiques pourrait affecter la performance des avions. Des dispositifs comme des grilles ou des filets augmenteraient le poids et la traînée, entraînant une consommation de carburant plus élevée et réduisant l’efficacité énergétique.
Les comportements imprévisibles des oiseaux compliquent également la mise en place de barrières efficaces. Les oiseaux peuvent changer de direction rapidement, rendant toute protection physique peu fiable.
Les aéroports privilégient plutôt des systèmes de gestion de la faune pour minimiser les collisions, utilisant des techniques de dissuasion, comme des dispositifs sonores et visuels, pour éloigner les oiseaux des pistes. De plus, les pilotes sont formés pour gérer les situations d’urgence en cas de collision.
En somme, les avions n’ont pas de barrières pour les oiseaux en raison de leur conception robuste, des enjeux de performance et de la gestion proactive des risques. L’accent est mis sur la sécurité par la formation des pilotes et des mesures de prévention.