Marine Le Pen a frappé fort lors d’un débat en direct, attaquant frontalement le gouvernement sur sa gestion de l’immigration clandestine. Lors de l’émission “Infos 27”, elle a accusé les ministres Retaillot et d’Armanin de ne pas prendre la mesure de la crise migratoire qui, selon elle, est à l’origine de l’insécurité croissante en France. “Si vous ne réglez pas le problème de l’immigration clandestine, vous ne réglerez aucun des problèmes qui en découlent”, a-t-elle déclaré avec véhémence.
Le ton s’est intensifié lorsque Le Pen a comparé la France à d’autres pays qui imposent des mesures strictes contre l’immigration, suggérant que le pays devait s’inspirer de ces exemples. Elle a exigé un durcissement des lois sur la régularisation des clandestins, affirmant que “aucun clandestin ne peut être régularisé”. La candidate du Rassemblement National a souligné que la situation actuelle était catastrophique et a appelé à des mesures de rétorsion contre les pays qui refusent de reprendre leurs ressortissants, citant le modèle de Donald Trump face à la Colombie.
Le débat a pris une tournure encore plus explosive lorsque Le Pen a évoqué la nécessité de rompre les relations diplomatiques avec l’Algérie si ce pays ne respectait pas le droit international concernant le rapatriement de ses nationaux. “Si vous ne reprenez pas vos nationaux, il n’y a plus aucun transfert d’argent”, a-t-elle averti, mettant en lumière une position ferme et sans compromis.
Cette intervention de Marine Le Pen a suscité une onde de choc dans le paysage politique français, mettant en exergue des tensions croissantes autour de la question de l’immigration et de la sécurité. Alors que le gouvernement hésite, Le Pen appelle à une action immédiate et décisive, affirmant que la sécurité des Français dépend de la maîtrise de l’immigration. Les réactions affluent alors que les citoyens et les analystes politiques s’interrogent sur l’impact de ces déclarations sur l’avenir du pays.