Le 25 septembre 1980, le monde du rock a été secoué par la mort tragique de John Bonham, le légendaire batteur de Led Zeppelin. À seulement 32 ans, Bonham a été retrouvé sans vie dans la maison de son camarade de groupe, Jimmy Page, après une nuit de beuverie excessive. Ce jour-là, la musique a perdu l’un de ses plus grands virtuoses, laissant un vide immense dans l’histoire du rock.
Les circonstances de sa mort sont aussi dramatiques que sa carrière. Bonham, connu pour son jeu puissant et sa présence scénique inégalée, avait lutté contre ses démons intérieurs, notamment une dépendance à l’alcool. Le matin de sa mort, il avait ingurgité des mesures doubles de vodka, un comportement qui a conduit à une intoxication fatale. Les résultats de l’autopsie ont révélé un taux d’alcool dans le sang alarmant, confirmant que sa vie avait été emportée par ses excès.
Les membres de Led Zeppelin, Robert Plant et John Paul Jones, ont découvert Bonham inanimé, un moment qui a marqué la fin d’une ère. La bande, qui avait redéfini le rock avec des albums emblématiques, a été contrainte d’annuler sa tournée américaine et, peu après, de se dissoudre. Le choc de sa perte a laissé des séquelles indélébiles sur ses camarades, notamment Plant, qui a perdu non seulement un partenaire musical, mais aussi un ami proche.
Le décès de Bonham n’est pas seulement une tragédie personnelle; il symbolise également la fin d’une époque pour le rock. Alors que les hommages affluent, la question demeure : que serait devenu Led Zeppelin sans lui ? La musique continue d’évoquer son héritage, mais le vide laissé par sa disparition est un rappel poignant des dangers de la célébrité et des excès.