**Les obus à URANIUM APPAUVRI, réel danger ? La radioactivité des munitions APFSDS en Ukraine.**
Le Royaume-Uni a récemment annoncé l’envoi de 14 chars Challenger en Ukraine, accompagnés de munitions, dont des obus à uranium appauvri. Cette décision a immédiatement suscité des réactions enflammées, notamment de la part de Vladimir Poutine, qui a qualifié ces munitions d’armes nucléaires, affirmant qu’elles franchissaient une “ligne rouge” et menaçaient d’escalader le conflit.
L’uranium appauvri, produit dérivé du processus d’enrichissement de l’uranium, est un métal lourd utilisé pour sa densité et sa stabilité. Bien que sa radioactivité soit faible, il présente des risques lorsqu’il est inhalé, posant des questions sur la santé des soldats et des civils exposés. Des études contradictoires existent sur les effets de ces obus, certains liant leur utilisation à des maladies graves, tandis que d’autres ne trouvent pas de corrélation directe.
La polémique s’intensifie alors que l’Ukraine subit un bombardement quotidien de 30 000 obus, dispersant non seulement des munitions à uranium appauvri mais aussi d’autres contaminants toxiques dans l’environnement. Les conséquences à long terme sur la santé publique et l’écologie sont alarmantes, avec des milliers de tonnes de métaux lourds polluant sols et eaux.
Alors que le débat sur la dangerosité des obus à uranium appauvri se poursuit, il est crucial de ne pas perdre de vue l’ampleur de la pollution causée par la guerre en Ukraine. Les véritables dangers pour la population ne résident pas uniquement dans la radioactivité, mais dans la contamination persistante des terres et des ressources en eau, qui pourrait avoir des répercussions sur plusieurs décennies.
L’urgence de la situation appelle à une prise de conscience collective et à une action immédiate pour protéger la santé des populations touchées. Les obus à uranium appauvri, bien que controversés, ne sont qu’une partie d’un problème environnemental bien plus vaste et complexe.