**Affaire Jubillar : Un avocat démissionne à deux mois du procès, un choc judiciaire !**
À seulement deux mois de l’un des procès les plus attendus de l’année 2025, un bouleversement inattendu secoue l’affaire Jubillar. Maître Jean-Baptiste Allari, figure emblématique de la défense de Cédric Jubillard, principal suspect dans la disparition de sa femme Delphine, a annoncé son retrait pour des raisons médicales. Cette décision, révélée ce mardi, souligne la pression insoutenable qui entoure ce dossier devenu un phénomène médiatico-judiciaire sans précédent.
Allari, qui défendait Jubillard depuis juin 2021, a confié à la Dépêche du Midi que la tension accumulée au fil des années a gravement affecté sa santé. “La pression médiatique a eu de graves répercussions sur ma santé”, a-t-il déclaré, avant d’ajouter : “Je reste convaincu de l’innocence de Cédric Jubillard.” Ce retrait, à quelques semaines de l’ouverture des débats, est un véritable séisme pour la défense, laissant deux avocats, Alexandre Martin et Emmanuel Franck, porter seuls le poids d’une affaire déjà complexe.
Le procès, prévu pour le 22 septembre 2025 à Albi, s’annonce comme un événement judiciaire hors norme. Cédric Jubillard, 38 ans, est accusé du meurtre de sa femme, disparue en décembre 2020. L’absence de corps et de preuves tangibles alimente le climat de suspicion. Dans ce contexte, la défense doit faire face à une opinion publique déjà convaincue de la culpabilité de l’accusé.
La démission d’Allari met en lumière les limites humaines d’un système judiciaire soumis à l’influence des médias. Les deux avocats restants devront naviguer dans un climat de tension extrême, où chaque geste et chaque mot seront scrutés. La question se pose : la justice peut-elle encore fonctionner sereinement dans un monde où les émotions collectives prennent le pas sur les faits ? Alors que le procès approche, l’affaire Jubillar continue de captiver et d’inquiéter, révélant les fragilités d’un système judiciaire à l’épreuve de l’hypermédiatisation.