À 86 ans, la reine Sofia brise enfin le silence sur des décennies de souffrances et de sacrifices au cœur de la monarchie espagnole. Dans une déclaration poignante, elle révèle ce que beaucoup soupçonnaient : une vie marquée par la trahison et la solitude, tout cela pour préserver une institution en péril. Son histoire débute en 1954, lors d’une rencontre orchestrée par la reine Frédérica de Grèce, où la jeune princesse Sopia croise le chemin du prince exilé Juan Carlos. Ce moment, apparemment anodin, marque le début d’une saga royale pleine de promesses, mais aussi de douleurs inavouées.
Leurs fiançailles à Lausanne et leur mariage en 1962, célébré sous l’œil du régime franquiste, cachent des tensions profondes. Sofia, contrainte de se convertir au catholicisme, abandonne ses droits au trône grec, un sacrifice qui scelle son destin. Alors que Juan Carlos devient roi en 1975, leur union, présentée comme un modèle de stabilité, cache en réalité un océan de trahisons. Les infidélités de Juan Carlos, révélées au fil des décennies, jettent une ombre sur leur mariage, mais Sofia choisit le silence, incarnant la dignité d’une reine.
L’ascension de Juan Carlos à la tête de l’Espagne, saluée par le monde entier, ne parvient pas à masquer les scandales qui entachent son règne. De la liaison avec Corina à l’affaire du safari au Botswana, chaque révélation fait trembler la couronne. Alors que Juan Carlos abdique en 2014, Sofia reste en retrait, élevant seule leurs enfants, portant le poids d’un héritage terni par la corruption et l’adultère.
Aujourd’hui, Sofia se confie enfin, révélant une vie de sacrifices et de résilience. Son message, empreint de dignité, interroge : était-ce un acte de force ou un lourd sacrifice ? Les Espagnols doivent maintenant réfléchir à la loyauté de leur reine face à une monarchie en crise. Une histoire qui, malgré son poids, mérite d’être entendue.
