À 58 ans, Mike Tyson a enfin brisé le silence sur une rancune qui le ronge depuis des décennies : « Je ne lui pardonnerai jamais ce qu’il a fait à Ali. » Dans une déclaration explosive qui résonne comme un coup de tonnerre dans le monde de la boxe, Tyson évoque George Foreman, l’homme qu’il accuse d’avoir manqué de respect à son idole, Muhammad Ali, lors du légendaire combat de Kinshasa en 1974.
Les mots de Tyson, chargés d’une amertume palpable, rappellent la profondeur de son admiration pour Ali, une figure qui a non seulement façonné sa carrière, mais aussi son identité. « Ali a tout sacrifié », déclare Tyson, se remémorant l’impact dévastateur que la défaite de son héros a eu sur lui. Pour Tyson, Foreman n’est pas seulement un adversaire, mais un symbole de l’arrogance et du mépris.
Le combat de 1974, surnommé “Rumble in the Jungle”, a été un tournant dans l’histoire de la boxe. Ali, considéré comme condamné face à la puissance de Foreman, a défié les pronostics en retournant la situation. Mais la victoire d’Ali a été ternie par le comportement de Foreman, qui a refusé d’admettre sa défaite avec dignité. Pour Tyson, cela représente une trahison inacceptable envers un homme qui a incarné la résistance et la bravoure.
Alors que Tyson se remémore ces événements, il se rend compte que la colère ne mène qu’à la souffrance. « Si Ali a pu pardonner, qui suis-je pour ne pas le faire ? » s’interroge-t-il. Malgré son ressentiment, Tyson commence à voir Foreman différemment, comme un homme qui a également connu la rédemption.
L’ombre de cette rivalité plane toujours sur le monde de la boxe, mais la réconciliation entre ces géants, bien que tardive, pourrait bien être le véritable héritage que laisse Tyson. Ce récit poignant de loyauté, de trahison et de pardon rappelle que même dans un sport aussi brutal, l’humanité peut triompher.