Vénus, souvent appelée la “jumelle” de la Terre en raison de sa taille et de sa composition similaires, est en réalité un monde radicalement différent, souvent qualifié de “jumelle maléfique”. Ce surnom découle de son atmosphère hostile, de sa chaleur extrême et de ses conditions de surface inhospitalières. Sa dense atmosphère, composée principalement de dioxyde de carbone et de nuages d’acide sulfurique, crée un effet de serre puissant, entraînant des températures de surface atteignant 467 °C, faisant de Vénus la planète la plus chaude du système solaire.
De plus, la pression atmosphérique à la surface de Vénus est 92 fois supérieure à celle de la Terre, équivalente à celle trouvée à 900 mètres sous l’eau sur notre planète. Cette pression extrême complique l’exploration de Vénus, rendant les missions spatiales difficiles. Sa géologie active, marquée par des volcans et des plaines lisses, témoigne d’une histoire complexe, mais l’absence d’eau à la surface limite les processus érosifs qui modèlent les paysages terrestres.
En revanche, la Terre bénéficie d’une atmosphère équilibrée, d’une température modérée et d’une abondance d’eau liquide, favorisant la vie. Ce contraste souligne pourquoi Vénus est perçue comme la jumelle maléfique de la Terre. Alors que notre planète est un havre de diversité et de vie, Vénus représente un monde hostile où la vie, telle que nous la connaissons, ne pourrait jamais prospérer.