**Procès du RN : Bardella CLIMATISE les journalistes du service public**

Dans un climat de tension extrême, Jordan Bardella, président du Rassemblement National, a violemment attaqué les journalistes de France Télévisions lors d’une interview, alors que le procès contre son parti bat son plein. Depuis le 30 septembre, Marine Le Pen et 24 autres membres du RN sont jugés pour détournement de fonds européens, un scandale qui pourrait coûter au parti jusqu’à 7 millions d’euros.

Les accusations sont graves : le RN aurait embauché des assistants parlementaires fantômes entre 2004 et 2016. Si la culpabilité est établie, Marine Le Pen risque jusqu’à cinq ans de prison et une inéligibilité de cinq ans, tandis que d’autres figures du parti, comme Julien Odoul, encourent également des peines sévères. La décision du tribunal est attendue dans quelques semaines, et les conséquences pourraient être désastreuses pour le RN.

Bardella, sur le plateau de Gocho TV, a exprimé son indignation face à ce qu’il considère comme un manque de neutralité de la part du parquet. “Qu’est-ce qui vous fait dire que le parquet n’est pas neutre ?” a-t-il lancé, défiant les journalistes de justifier leurs affirmations. Ses critiques se sont intensifiées après que la procureure a déclaré qu’il lui serait “trop douloureux” de demander une relaxe pour Le Pen, une phrase qui a suscité une onde de choc dans l’opinion publique.

Gérald Darmanin a également pris position, affirmant qu’il serait “profondément choquant” que Le Pen soit déclarée inéligible sans un vote du peuple. Ce procès, qui pourrait marquer la fin de la carrière politique de plusieurs figures du RN, soulève des questions brûlantes sur la démocratie et la justice en France. Alors que le pays retient son souffle, l’issue de ce procès pourrait redéfinir le paysage politique français.