Jean-Philippe Tanguy, nouveau sénateur, a récemment livré une charge virulente contre Patrick Cohen, dénonçant la propagande anti-Rassemblement National (RN) lors d’une intervention explosive au Sénat. À peine quelques jours après le rejet de la première version du projet de loi immigration de Gérald Darmanin, Tanguy a accusé le gouvernement de prendre le Parlement en otage, critiquant l’usage excessif de l’article 49.3 pour contourner le débat démocratique.
« Ils usent le Parlement jusqu’à la moelle ! » a-t-il clamé, dénonçant le bilan « catastrophique » de la macronie. Avec un ton ferme, il a rappelé que la Première ministre, Élisabeth Borne, avait déjà déclenché son 23e recours à cet article, battant un record historique en un temps record. Tanguy a insisté sur la nécessité de rétablir les droits du Parlement et de garantir un véritable débat, dénonçant le mépris affiché par le gouvernement.
Dans une mise en scène dramatique, il a évoqué des extraits vidéo où Borne semblait rire de la situation, illustrant un manque de respect pour le processus législatif. Tanguy a plaidé pour un retour au dialogue et à la démocratie, déclarant que le peuple français mérite mieux qu’un gouvernement qui « piétine » le débat.
Alors que les tensions politiques s’intensifient, des appels à la dissolution de l’Assemblée nationale résonnent à droite comme à gauche. Tanguy a affirmé que le RN est prêt à assumer ses responsabilités si des élections anticipées devaient avoir lieu. « Si ce gouvernement ne peut pas gouverner autrement, qu’il parte ! » a-t-il lancé, ajoutant que le RN est prêt à répondre aux attentes des Français.
Cette intervention marque un tournant dans le paysage politique français, où le RN semble prêt à capitaliser sur le mécontentement croissant envers l’exécutif. Les prochains jours seront cruciaux pour observer l’évolution de cette crise politique.