Un policier a réagi avec véhémence aux propos de Jean-Luc Mélenchon, qui critiquait les forces de l’ordre, lors d’une émission de débat. Dans une intervention marquée par l’urgence et l’indignation, l’agent a défendu le rôle essentiel de la Brigade Anti-Criminalité (BAC) face aux stéréotypes et aux caricatures véhiculés par des personnalités politiques. “Qui va aller porter assistance au gamin qui se fait raquetter au lycée ? Qui va défendre la femme battue par son mari ? C’est la BAC qui intervient sur le terrain, pas des slogans politiques”, a-t-il déclaré.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2023, la BAC a mené environ 620 000 interventions, dont 58 % étaient liées à des troubles à l’ordre public et 21 % à des infractions en flagrant délit. Le policier a souligné que la dissolution des brigades serait une grave erreur, mettant en danger la sécurité publique. “Vous voulez retirer les Bacs ? Qui va répondre aux appels d’urgence ?”, a-t-il lancé, dénonçant les critiques jugées irresponsables.

Cet échange houleux met en lumière un débat crucial sur la sécurité en France et la perception du travail policier. Les tensions entre la classe politique et les forces de l’ordre semblent s’intensifier, alors que les chiffres de la délinquance continuent d’augmenter, notamment les violences intrafamiliales, qui ont grimpé de 13 % en un an.

Le policier a également évoqué les défis quotidiens auxquels il fait face, affirmant que la majorité de ses collègues agissent avec professionnalisme et dévouement. “C’est irresponsable de créer de la haine envers la police. 73 % de la population soutient ses forces de l’ordre”, a-t-il conclu, appelant à un débat plus constructif sur la sécurité. Ce clash entre Mélenchon et le policier soulève des questions pressantes sur l’avenir des interventions policières et la perception publique de la sécurité en France.