**Titre : Les Américains ne voulaient PAS libérer la France – AMGOT – 80 ans du Débarquement du 6 Juin 1944**
Le 6 juin 2024 marquera un tournant mémorable : les 80 ans du débarquement en Normandie. Une date gravée dans l’histoire, célébrée par des millions de Français qui se souviennent de l’euphorie de la libération après quatre longues années d’occupation. Mais derrière cette façade de victoire se cache une réalité troublante : les États-Unis avaient un projet bien différent pour la France, un projet qui ne visait pas à restaurer la souveraineté française, mais à instaurer une tutelle militaire sous le nom d’AMGOT (Allied Military Government of Occupied Territories).
Dès 1941, à Washington, les Alliés s’interrogent sur l’administration des territoires libérés. L’AMGOT, conçue comme un régime indirect, devait permettre aux élites locales de gouverner sous contrôle américain. Cependant, l’animosité de Roosevelt envers le général de Gaulle complique la situation. Considéré comme un “apprenti dictateur”, de Gaulle est écarté des décisions cruciales, tandis que les autorités américaines s’efforcent d’installer des préfets vichystes pour administrer la France.
Les tensions atteignent leur paroxysme alors que le débarquement approche. Roosevelt, déterminé à éloigner de Gaulle, tente d’imposer une monnaie américaine en France, sans mentionner la République. Cette manœuvre vexatoire ne fait qu’attiser la colère du général, qui, malgré les obstacles, s’efforce d’installer son autorité.
Finalement, la résistance du peuple français et l’efficacité du gouvernement provisoire de de Gaulle obligent les Alliés à reconnaître sa légitimité. Le 23 octobre 1944, Roosevelt cède, mais les cicatrices de cette lutte pour la souveraineté demeurent. L’AMGOT, bien que conçue pour stabiliser les territoires libérés, révèle les tensions sous-jacentes entre les Alliés et la France. Alors que nous nous préparons à commémorer cet événement historique, il est essentiel de se souvenir que la liberté ne s’est pas obtenue sans un combat acharné pour la reconnaissance et l’autonomie.