« La France est finie ! » C’est l’alerte lancée par François Bayrou, qui ne mâche pas ses mots sur la situation économique actuelle du pays. Alors que le Premier ministre s’apprête à dévoiler un plan budgétaire audacieux, la tension monte au sein du gouvernement et au sein des partis politiques.
François Barre devrait proposer la suppression de deux jours fériés pour atteindre un objectif d’économies de 40 milliards d’euros, visant à réduire le déficit public à 4,6 % d’ici 2026. La dette française, jugée insoutenable par de nombreux économistes, pousse l’Union européenne à exiger des coupes drastiques dans les dépenses de l’État. En 2024, la France a enregistré un déficit alarmant de 5,8 % de son PIB, une situation qui ne peut perdurer.
Les réactions fusent. Sébastien Chu, député Eren, avertit que demander des efforts supplémentaires aux Français, déjà éprouvés, sera inacceptable. « Nous dirons non », insiste-t-il, menaçant de faire tomber le gouvernement par la censure. Pendant ce temps, Philippe Juvain, sur France Info, évoque l’incertitude entourant le plan du Premier ministre.
Les critiques ne se limitent pas à l’opposition. Des voix au sein même de la majorité soulignent que la suppression d’un jour férié ne résoudra pas les problèmes structurels. La comparaison avec nos voisins européens révèle un manque à gagner de 15 à 16 % d’heures travaillées en France, un constat accablant qui appelle à une réflexion urgente sur les priorités économiques du pays.
La situation est critique, et le temps presse. Alors que le gouvernement se prépare à une bataille politique sans précédent, la question demeure : la France peut-elle réellement se relever de cette crise, ou est-elle vouée à l’échec ? Les prochains jours seront décisifs.
