Thierry Ardisson, figure emblématique des médias français, est décédé le 14 juillet dernier à l’âge de 76 ans, après une longue bataille contre un cancer du foie. Sa mort a provoqué une onde de choc dans le paysage médiatique. Cependant, c’est un tweet de Pierre Ménès qui a récemment enflammé les réseaux sociaux, suscitant une vive polémique. L’ancien journaliste, lui-même greffé du foie, a osé remettre en question la durée de la lutte d’Ardisson, affirmant : “13 ans pour un cancer du foie. Ça me paraît très long, je n’y crois pas.” Ces mots, lourds de sens et de controverse, ont été perçus comme une indécence par de nombreux internautes.
Face à la tempête de réactions, Ménès a rapidement publié une vidéo sur YouTube pour s’excuser, qualifiant son tweet de “maladroit” et affirmant qu’il n’avait jamais voulu créer de polémique. Malgré ses excuses, la colère des proches d’Ardisson et du public reste palpable. Ce nouvel incident met en lumière la fragilité des mots sur les réseaux sociaux, où une phrase mal placée peut rapidement embraser les esprits. La douleur de la perte d’Ardisson est encore fraîche, et les commentaires de Ménès, bien que regrettés, ont ravivé des blessures. Dans un monde où chaque mot compte, cet événement rappelle à tous la nécessité de la prudence et de la sensibilité, surtout dans des moments de deuil. La question demeure : les excuses sont-elles suffisantes pour éteindre l’incendie qu’il a lui-même allumé ?
