**Titre : Escadron 3/60 Esterel Evacuation A330 MRTT : Macron pouvait-il prêter un Airbus à Zelenski ?**
Dans une tournure d’événements qui a secoué les réseaux sociaux, Emmanuel Macron a prêté un Airbus A330 à Volodymyr Zelenski, permettant au président ukrainien de se rendre au sommet de la Ligue arabe puis au G7 au Japon. Ce geste diplomatique, bien que controversé, a été perçu comme un soutien fort de la France envers l’Ukraine en pleine guerre contre la Russie.
Il est crucial de noter que l’avion utilisé n’était pas l’Airbus présidentiel français, mais un des appareils de l’escadron de transport 3/60 Esterel, portant l’immatriculation Juliette Charlie Tango. Contrairement à l’Airbus présidentiel, qui est équipé de systèmes anti-missiles et de confort VIP, l’A330 prêté est un avion logistique classique, sans protection spéciale contre les menaces aériennes.
Le choix de cet avion, à 21 000 euros de l’heure, suscite des interrogations. Pourquoi ne pas avoir opté pour un Falcon 7X, plus adapté et moins coûteux ? Les raisons pourraient être liées à une volonté d’afficher une image de puissance et de prestige, renforçant ainsi le statut de Zelenski sur la scène internationale.
D’un point de vue légal, rien n’empêche un dirigeant d’un pays en guerre de bénéficier de l’assistance d’un autre État. L’histoire rappelle d’ailleurs que le général de Gaulle avait lui-même reçu l’aide de Winston Churchill en 1940. Ce parallèle souligne que, malgré les critiques, la décision de Macron s’inscrit dans une tradition diplomatique de soutien mutuel.
Alors que la guerre en Ukraine se poursuit, ce prêt d’avion pourrait bien être un symbole fort de l’engagement français. Les implications de cet acte résonnent bien au-delà des simples considérations logistiques, témoignant d’une solidarité stratégique dans un contexte géopolitique tendu. La France, en mettant à disposition cet avion, envoie un message clair : elle reste aux côtés de l’Ukraine face à l’agression russe.