Pierre Richard, à 90 ans, est plongé dans une tempête médiatique après avoir signé une pétition contre l’ouverture d’un Carrefour City dans le chic 6e arrondissement de Paris. Ce geste, initialement perçu comme une défense du petit commerce, a rapidement dégénéré en une polémique explosive, révélant des tensions profondes au sein de la société française.

Aux côtés de figures comme Alain Souchot et Catherine Fro, l’acteur dénonce la banalisation de son quartier, redoutant la disparition des derniers commerces traditionnels au profit de chaînes standardisées. Cependant, cette initiative a suscité une vague de critiques sur les réseaux sociaux, où le nom de Pierre Richard est devenu synonyme d’un privilège déconnecté. Les internautes ne mâchent pas leurs mots : “C’est décevant”, affirment-ils, pointant du doigt l’aveuglement d’une élite qui semble ignorer les réalités des habitants modestes.

La controverse s’intensifie avec des accusations de racisme, après qu’un opposant au projet ait déclaré : “À 20 000 € le mètre carré, on n’a pas envie d’avoir la racaille en bas de chez soi.” Ce discours, jugé inacceptable, renforce l’image d’un Pierre Richard défendant un entre-soi bourgeois, et réactive un passif récent : en 2023, il avait déjà été critiqué pour avoir soutenu Gérard Depardieu, accusé de violences 𝓈ℯ𝓍uelles, ce qui lui avait valu d’être exclu d’une association de lutte contre les violences faites aux enfants.

Cette affaire met en lumière un malaise plus large, celui d’une élite culturelle accusée de protéger ses privilèges sous couvert de préservation du patrimoine local. Pierre Richard, figure emblématique du cinéma français, se retrouve ainsi au centre d’un débat brûlant sur les inégalités sociales et les enjeux de la vie urbaine. Que pensez-vous de cette situation ? Les commentaires sont ouverts.