Un drame insupportable s’est joué dans une maternité d’Ukraine, où un nouveau-né, Dima, a été rejeté par ses propres parents à sa naissance. Ce bébé, né avec des malformations physiques, a été abandonné comme un déchet, sans même un regard en arrière de la part de ceux qui auraient dû l’aimer inconditionnellement. La scène, décrite par les médecins, est empreinte de tristesse : une mère, visiblement troublée, murmure qu’il n’est “pas un vrai bébé” avant de détourner les yeux. Dima, ainsi devenu orphelin, a été placé dans un orphelinat d’État, un lieu où le silence et la solitude prédominent.

Les années passent, et Dima, qui souffre d’hydrocéphalie, reste invisible aux yeux du monde. À quatre ans, il ne parle pas, ne marche pas et ne connaît pas l’affection. La guerre éclate, et l’orphelinat est pris dans le chaos. Heureusement, un groupe de soldats découvre les enfants laissés pour compte et les évacue vers un hôpital à Kharkiv. Là, les médecins sont bouleversés par l’état de Dima, mais malgré la détresse, personne ne vient pour lui.

Cependant, le destin réserve une surprise. Une famille américaine, Ruth et Ernest Chavez, se présente pour adopter un enfant. Ils découvrent Dima, recroquevillé et effrayé, et leur amour inconditionnel commence à le transformer. Après des mois de démarches, Dima quitte l’Ukraine pour un nouveau foyer. L’adaptation est difficile, mais grâce à la patience et à l’affection de sa nouvelle famille, Dima, désormais Zebadia, commence à s’épanouir.

Aujourd’hui, il est un adolescent plein de vie, transformé par l’amour qu’il a reçu. Il écrit aux enfants orphelins, leur transmettant un message d’espoir : “Ce n’est pas la naissance qui te définit, c’est l’amour qu’on te donne.” Un témoignage poignant qui rappelle que même après les pires trahisons, il est possible de trouver une famille et de renaître.