Éric Zemmour a frappé fort lors d’un débat en direct, mettant en lumière la crise migratoire qui secoue l’Europe. Face à une journaliste pro-macroniste, il a dénoncé l’attitude laxiste de la France envers l’immigration, affirmant que le pays est devenu un “aimant” pour les migrants en raison de ses politiques sociales jugées trop généreuses.
Dans un échange houleux, Zemmour a contesté les chiffres officiels sur l’immigration, affirmant que les 250 migrants annoncés ne sont qu’une fraction des 11 000 arrivés à Lampedusa, la plupart étant des hommes. Il a souligné que ces migrants ne resteront pas en Italie, mais viendront directement en France, attirés par ses allocations sociales et ses soins de santé gratuits. “La France est le boulet de l’Europe”, a-t-il lancé, appelant à des mesures radicales pour stopper ce qu’il considère comme une “faiblesse criminelle”.
Zemmour a proposé un “bouclier migratoire” incluant la suppression du droit du sol, l’expulsion des délinquants étrangers et la fin des aides sociales pour les non-nationaux. Il a aussi critiqué le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, pour ses promesses jugées insuffisantes. “Si j’étais au pouvoir, pas un seul migrant n’arriverait”, a-t-il affirmé, soulignant l’urgence d’une réponse ferme face à cette crise.
Cet affrontement a mis en exergue les tensions croissantes autour de la politique migratoire en France, alors que le pays se prépare à des élections cruciales. Les déclarations de Zemmour, à la fois provocatrices et alarmantes, résonnent comme un appel à l’action pour ses partisans et soulèvent des questions essentielles sur l’avenir de la France face à l’immigration. La situation est explosive, et les réactions ne se feront pas attendre.