**Georges Ibrahim Abdallah libre après 41 ans de détention ?**
C’est l’événement qui secoue la France et le monde : Georges Ibrahim Abdallah, militant pro-palestinien, pourrait être libéré le 25 juillet après 41 années d’incarcération. Condamné en 1987 pour complicité dans les assassinats de deux diplomates, Abdallah a toujours clamé son innocence, dénonçant un procès entaché par des preuves fabriquées par le FBI et la CIA.
Né au Liban, Abdallah est devenu l’ennemi public numéro un en France après les attentats de 1986, qui ont coûté la vie à 11 personnes. À l’époque, le ministre de l’Intérieur de l’époque, Charles Pasquis, et son ministre délégué à la sécurité, Robert Pendre, ont désigné les fractions armées libanaises comme responsables, mettant Abdallah au cœur d’une affaire politique explosive. Un an après sa condamnation, l’ancien avocat américain George Kian a révélé que des documents incriminants avaient été fournis par les États-Unis, renforçant l’idée d’un procès manipulé.
Malgré plusieurs demandes de libération, toutes rejetées sous la pression des États-Unis et d’Israël, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a statué en 2021 que sa détention était incompatible avec les droits de l’homme. Alors que le monde attend avec impatience la décision du 25 juillet, la libération d’Abdallah pourrait marquer la fin d’une des injustices les plus marquantes de notre époque.
Ce tournant pourrait également raviver les tensions géopolitiques, alors que des voix s’élèvent pour célébrer ou condamner cette décision. La France, déjà sous pression pour son passé colonial et ses relations compliquées avec le Moyen-Orient, se retrouve à un carrefour critique. Restez à l’écoute pour des mises à jour sur cette affaire qui pourrait redéfinir les contours de la justice et de la mémoire collective.
