Emmanuel et Brigitte Macron ont été accueillis hier soir en Argentine par des sifflets et des huées, une scène choquante qui a marqué leur rencontre avec le président argentin Javier Milei. Ce dernier, fervent admirateur de Donald Trump, a récemment suscité la controverse en refusant de signer une résolution de l’ONU contre les violences faites aux femmes, faisant de l’Argentine le seul pays à opposer une telle mesure.
La tension était palpable alors que Macron, en route pour le sommet du G20 à Rio, a décidé de rencontrer Milei, le premier dirigeant étranger à avoir rencontré Trump depuis son élection. Les deux leaders ont discuté de sujets cruciaux tels que le réchauffement climatique et le traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur, mais leurs divergences idéologiques étaient évidentes. La chaleur de l’accueil s’est rapidement transformée en une atmosphère glaciale, illustrant les profondes fractures qui existent entre leurs visions politiques.
Les cris de mécontentement du public ont résonné dans le salon blanc de la présidence, tandis que les deux chefs d’État posaient ensemble. Ce moment symbolique, loin d’être une simple rencontre diplomatique, a révélé les tensions croissantes entre l’Europe et l’Amérique latine, exacerbées par la montée des populismes.
Macron, malgré ces désaccords, a souligné l’importance de maintenir le dialogue avec Milei. Mais alors que l’élection de Trump pourrait redéfinir les relations internationales, les répercussions de cette visite pourraient se faire sentir bien au-delà des frontières argentines. La situation est à suivre de près alors que le monde observe comment ces alliances se forgeront dans un contexte géopolitique en constante évolution.